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Espace au Quotidien - Archives

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Programme des activités en France - en Israël

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VICE-VERSA
Mardi 25 décembre à 18h30
RENCONTRE-SIGNATURE
avec
Itamar Orlev
autour de son dernier roman
Voyou
La rencontre sera animée et traduite par Sabine Huynh.
Lorsque sa femme le quitte, emportant loin de lui leur jeune fils, Tadek voit sa vie se lézarder, rattrapée par la solitude. Son frère et ses soeurs sont depuis longtemps partis d'Israël, et sa mère, face à son désarroi, n'a qu'une rugueuse indifférence à lui offrir.
Il n'a plus pour compagnie qu'un fatras de souvenirs, de cauchemars - et un fantôme, celui de son père, qu'il n'a pas revu depuis vingt ans.
Sur un coup de tête, Tadek décide alors de quitter Jérusalem pour retrouver ce dernier, qui croupit dans un hospice de Varsovie. Nous sommes en 1988, et la Pologne est grise derrière le rideau de fer.
L'homme qu'il découvre n'est plus que l'ombre du personnage flamboyant qui a marqué son enfance. Stefan Zagourski était jadis un ogre, une force de la nature, un séducteur - et un monstre.
Il buvait, vitupérait, cognait, faisait régner la terreur au sein de sa famille, qui a préféré le fuir en émigrant, et l'oublier.
Aujourd'hui, c'est un vieil homme pitoyable aux portes de la mort, à moitié impotent, rongé par l'alcool, les rancunes et la rancoeur, hanté par les atrocités de la Seconde Guerre mondiale dont il fut à la fois une victime et un bourreau.
Une semaine durant, incapables de s'aimer, incapables de se haïr, père et fils vont se confronter et affronter ensemble les spectres du passé, à la recherche d'une impossible réconciliation.

Pour son entrée en littérature, Itamar Orlev, récompensé en Israël par le prix Sapir du meilleur premier roman, signe une magnifique histoire de filiation.
Une histoire d'amour.
Une histoire de la violence.

Lundi 26 novembre à 17h30
RENCONTRE-SIGNATURE
avec
Maylis de KERANGAL
autour de son dernier roman
Un monde à portée de main

2015, Paula, Jonas et Kate se connaissent depuis longtemps. Une colocation quand ils étaient étudiants dans la même école d'art à Bruxelles a scellé entre eux une alliance indéfectible, que l'éloignement ou les années n'altère pas. Marbre, boiseries, pierre, carapace de tortue, ciels azurés, plumages d'oiseaux ou frondaisons... Ils ont appris ensemble à reproduire toutes sortes de matières en trompe-l'œil.
Nuits blanches, estomacs vides, doutes, bonheurs... Ils ont partagé ce temps de leur apprentissage. Leurs routes se sont séparées, chacun son chemin. Pour Paula, de Cinecitta aux grottes de Lascaux...
Dans ce nouveau roman, Maylis de Kerangal explore la question de la représentation du monde, du trompe-l'œil au premier geste pictural, celui des hommes de Lascaux.
Comment représenter le monde ?
Faut-il "se faire faussaire, plonger le spectateur dans l'illusion" ?
Comment approcher au plus près la vérité ?
Dimanche 7 octobre à 18h30
RENCONTRE-SIGNATURE

avec
MICHEL KICHKA
qui nous parlera de sa dernière BD,
Falafel sauce piquante

Falafel sauce piquante,
récit autobiographique romancé des quarante-quatre années de vie adulte de Michel Kichka à Jérusalem racontées à travers ses rencontres, ses souvenirs, les événements politiques, une vie sur une terre complexe, mais choisie.
Plus de détails sur cet événement

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Mardi 12 juin à 18h30
RencontreS-SignatureS

avec JACQUES BENDELAC
qui nous parlera de son livre
Israël,mode d'emploi

et MATI BEN-AVRAHAM
qui nous parlera de son livre
Israël depuis 1948

fleche  Israël, mode d'emploi est un dictionnaire aux entrées caractéristiques de ce pays... on y trouve de A à Z, bamba, la Knesset, shesh-besh, waze...
fleche  Israël depuis 1948, raconte les métamorphoses de cette nation en 70 ans d'existence, à travers 12 témoins essentiels de cette histoire.
Lundi 4 juin à 18h30
RENCONTRE-SIGNATURE
Avec
Lia Rosenberg Gamzon
qui nous parlera de son livre
fleche  La fille de Castor
Elle sera présentée par Jean-Charles ZERBIB
Le livre de mémoire de la fille du fondateur des Eclaireurs Israélites de France.
« La fille de Castor » relate l'histoire de la fille du légendaire dirigeant des EIF, Robert Gamzon, qui a, pendant l'occupation transformé son mouvement de petits scouts en organisme clandestin de sauvetage.
Arrachant des milliers de jeunes juifs des griffes nazies et les sauvant ainsi d'une mort certaine, il a ensuite fondé et dirigé un maquis EIF dont les membres ont héroïquement combattu l'armée allemande.
Quoi de plus naturel pour elle à l'adolescence, de vouloir agir comme son père tant admiré, en devenant pionnière dans le tout nouvel état d'Israël et de partir seule dans ce but !
En découvrant cette vie pleine d'action et de péripéties inattendues, le lecteur ira de surprise en surprise, et traversera bien des moments d'émotion...

Jeudi 17 mai à 18h30
Denis Charbit présentera deux livres
fleche  Retour à Altneuland
La traversée des utopies sionistes
Ed L'éclat
et
fleche  À l'heure d'Israël
Léon Askénazi – André Chouraqui

INTRODUCTION ET NOTES DE DENIS CHARBIT
Denis Charbit enseigne les sciences politiques à l'Open University d'Israël (Ra'anana). Il est l'auteur nombreux articles et ouvrages, dont Israël et ses Paradoxes (Le Cavalier bleu, 2015) et Qu'est-ce que le sionisme ? (Albin Michel, 2007).
Il a édité l'anthologie Sionismes (Albin Michel, 1998) et le volume Les intellectuels français et Israël (L'éclat, 2009).

fleche  Retour à Altneuland revient sur les utopies qui sont au fondement du mouvement sioniste, tant sur le plan social et politique que culturel, et permet d'enrichir le sens d'une idée dont on ne perçoit souvent en Occident que la part qui en a occulté la dimension "révolutionnaire".
Denis Charbit s'attache ici à en rétablir les sources et la complexité et nous permet de mieux comprendre les enjeux et la « nécessité » de ce nouveau pays ancien, entre religion et laïcité, voisinage et communauté, kibboutz et économie de marché, héritage européen et filiation orientale.
Retour à Altneuland dérangera peut-être comme a dérangé, en son temps, l'Altneuland de Theodor Herzl, mais contribuera, on l'espère, à dissiper quelques malentendus.

fleche  À l'heure d'Israël. Durant l'été 1987, près de quarante ans après la fondation de l'Etat d'Israël, deux géants du judaïsme français, Léon Askénazi et André Chouraqui eurent des entretiens à Jérusalem sur le destin de leur peuple, du sionisme et de leur religion. Trente ans plus tard, ce document unique est rendu accessible pour la première fois au public, présenté et annoté par l'historien des idées Denis Charbit.
Dans son essai introductif, celui-ci décrit le contexte intellectuel et politique dans lequel eurent lieu ces conversations amicales. André Chouraqui (1917-2007), traducteur de la Bible hébraïque, des Evangiles et du Coran, prophète inlassable du dialogue entre les trois monothéismes abrahamiques, était a priori bien différent du maître talmudique visionnaire que fut Léon Askénazi (1922-6), connu de plusieurs générations d'élèves sous le surnom qu'il avait gardé du scoutisme : "Manitou".
Mais les deux hommes étaient tous deux issus du judaïsme algérien, tous deux avaient été formés dans l'esprit républicain français, tous deux avaient fait ensuite leur alya et ils étaient animés d'une commune ferveur sioniste.
Sur quels fondements judaïques une telle ferveur s'appuyait-elle, comment chacun des deux interlocuteurs faisait-il le lien entre les dimensions spirituelle et temporelle, quelles conséquences politiques en tirait-il ?
Avec trente ans de recul, le lecteur d'aujourd'hui peut relire ces échanges passionnés et passionnants à la lumière de l'Histoire.

Mercredi 2 Mai à 18h30
FABIENNE BERGMANN
présentera son livre
L'hébreu parle aux Français
Editions Lichma

Ce livre sur la langue hébraïque reprend des articles parus dans le « Jerusalem Post » en Français.
Il porte sur la langue hébraïque et ses subtilités en s’attachant à mettre en évidence le caractère spécifique de l’hébreu.
Il est écrit avec une pointe d’humour et dans un style léger pour que la lecture en soit plaisante et effective.

« Si vous pensez que la langue d'Eliezer Ben Yehouda, « c'est du chinois », cet ouvrage vous est destiné.
Il vous fait découvrir intelligemment la richesse de l'hébreu, ainsi que la beauté de la culture juive et israélienne.
Même si vous êtes encore peu familiers avec l'alef-bet, sa substantifique moelle vous est accessible, parce que l'auteure a pris soin d'écrire l'hébreu sous forme ponctuée – pour éviter tout doute sur la prononciation –, de traduire le vocabulaire en français et de transcrire tous les termes en caractères latins...

Comme l'indique le titre, L'Hébreu parle aux Français, l'accent est mis sur l'interculturel. Des termes français sont adoptés en Israël, et prennent même la marque du pluriel hébraïque :
par exemple, des nouveaux riches deviennent des nouveaux richim ! Dans le sens inverse, nombre d'hébraïsmes issus de la Bible ont fait leur chemin dans la langue française (jubilé, jérémiades...).
Evidemment, ces ponts linguistiques facilitent l'apprentissage de l'hébreu qui possède une structure mathématique et logique. » (Nicole Perez, Jérusalem Post)

Lundi 23 avril à 18h30
RENCONTRE
avec
LILIANE LIMONCHIK et YEHUDA MORALY
Autour de leur nouvelle revue
A la Page
Revue Culturelle de langue française en Israël

La revue A la Page fête sa naissance et choisit pour thème les 70 ans de l'Etat d'Israël.
Son ambition est de témoigner de la richesse de la vie artistique en Israël, de la créativité de ses habitants ou des artistes qui entretiennent un lien avec le pays, qu'ils y soient résidents ou non, que les oeuvres produites soient contemporaines ou relèvent du passé.
Le lecteur curieux y découvrira des textes originaux d'auteurs actuellement célébrés, des articles de réflexion et d'analyse concernant la littérature, des entrevues avec des personnalités attachantes, mais également plusieurs comptes rendus de livres parus il y a peu ou d'expositions qui ont récemment fait vibrer le coeur du public israélien de Tel-Aviv ou de Jérusalem.

Lundi 12 Mars à 18h30
RENCONTRE-SIGNATURE
avec
Raphaël JERUSALMY
qui nous parlera de son dernier livre,
La rose de Saragosse

Saragosse, 1485. Tandis que Torquemada tente d'asseoir sa terreur, un homme aux manières frustes pénètre le milieu des conversos qui bruisse de l'urgence de fuir.
Plus encore que l'argent qui lui brûle les doigts, cette brute aux ongles sales et aux appétits de brigand aime les visages et les images. Il s'appelle Angel de la Cruz, Il est un familier : un indic à la solde du plus offrant. Mais un artiste, aussi.
La toute jeune Léa est la fille du noble Ménassé de Montesa. Orpheline de mère, élevée dans l'amour des livres et de l'art, elle est le raffinement et l'espièglerie. L'esprit d'indépendance.
Dans la nuit que l'Inquisition fait tomber sur l'Espagne, Raphaël Jerusalmy déploie le ténébreux ballet qui s'improvise entre ces deux-là, dans un décor à double-fond, au cœur d'une humanité en émoi, où chacun joue sa peau, où chacun porte un secret.

RENCONTRE-SIGNATURE
Mardi 6 Mars à 18h30
Tsvia Walden nous parlera du dernier livre de son père Shimon Peres
Aucun rêve n'est impossible
Les mémoires de Shimon Peres, son histoire et celle d'Israël sont inextricablement liées : cet ouvrage, le récit du développement politique, diplomatique, et économique de l'État d'Israël, est le reflet de sa vision.
On y trouve une explication des raisons derrière la phénoménale réussite du tout petit État dans bien des domaines : sa puissance militaire, le nucléaire, ou la technologie de pointe.
C'est aussi un examen des problèmes auxquels l'État très contesté aujourd'hui fait face, son image dans le monde, les conflits qui restent difficiles à résoudre.

Un livre très personnel, revenant sur son enfance en Pologne et son désir de participer à la fondation d'un État juif.
La vie de Shimon Peres a épousé le cours du siècle, il a joué un rôle actif – souvent même décisif – dans tous les grands épisodes du pays.
Il a été l'un de ceux qui ont le mieux réussi à rapprocher Israël de ses voisins arabes.

RENCONTRE-SIGNATURE
25 février 2018, à 18h30
Tobie Nathan viendra nous parler de ses deux derniers livres
-  Les âmes errantes
-  Jésus, le guérisseur

"LES ÂMES ERRANTES" – Editions L'Iconoclaste
Un essai au regard unique sur la question des jeunes radicalisés, fondée sur une expérience clinique.
En septembre 2014, l'État confie à Tobie Nathan le suivi d'une cinquantaine de jeunes gens en voie de radicalisation.
Un an et demi plus tard, il rend un rapport, mais veut poursuivre la réflexion. Un livre est nécessaire. Trop de clichés sont colportés, trop d'idéologies brandies, trop de fausses réponses apportées. Qu'on pense à l'échec des centres dits de "déradicalisation". Ou au célèbre « Expliquer, c'est déjà excuser » de Manuel Valls.
Quarante ans passés auprès des migrants, trois ans de consultations avec les jeunes radicalisés. Peu d'intellectuels ont pu les approcher aussi intimement. Il en dresse des portraits ciselés, touchants, empathiques. Tobie Nathan a mis à profit l'expérience d'une vie pour sonder ces âmes errantes et baliser pour elles un «éventuel chemin de retour».
Plus encore! Il les approche "en frère". Lui, le Juif, le migrant, l'enfant des cités, le révolté de Mai 68, se retrouve dans cette jeunesse d'aujourd'hui, engagée, combative, sûre de ses idéaux et de sa place dans l'Histoire. Jeu de miroirs entre radicaux d'hier et d'aujourd'hui : "Je leur ressemble", dit-il.

Mercredi 31 janvier à 18h30
Rencontre-Signature
Avec
Yaël KÖNIG
Qui nous parlera de son dernier livre
LES JUIFS DE SAN NICANDRO
À première vue, rien ne distingue San Nicandro, paisible village du bord de l'Adriatique, des villages alentours. Pourtant, il fut, au XXe siècle, le théâtre d'événements à ce point extraordinaires qu'ils en paraissent invraisemblables. Sous l'impulsion de Donato Manduzio, simple paysan revenu estropié de la guerre de 1914-1918, les habitants de San Nicandro vont radicalement changer de vie.
Persuadés que les Hébreux n'existent plus et que les Juifs ont disparu de la surface de la terre, Donato comprend qu'il a été désigné par le Doigt Divin pour faire renaître le Judaïsme.
Les villageois se prennent d'enthousiasme pour l'histoire du peuple élu et décident de suivre ses lois. Mais en 1943, être juif peut se révéler mortel.
Passionnée par cette aventure inouïe et bien réelle, Yaël König a enquêté plusieurs années en France, en Italie, en Israël, et a rencontré certains des protagonistes de cette belle histoire de l'humanité.
C'est au récit de cette incroyable conversion et au portrait d'un Moïse moderne qu'est consacré l'ouvrage de Yaël König.
Yaël König écrit depuis l'enfance. Après avoir enseigné la littérature, elle crée la collection Terra Hebraïca aux éditions Romillat, redresse les éditions Raphaël à Paris, puis décide de faire de l'écriture, qu'elle pratique depuis l'âge de six ans, son activité exclusive.
Premier prix de poésie de France à seize ans, Prix des Bibliothécaires pour un premier roman publié, elle se consacre avec passion à la littérature.
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CENTRE GERARD BEHAR
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LE THÉÂTRE DE JÉRUSALEM

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CRFJ - CENTRE DE RECHERCHE FRANÇAIS À JÉRUSALEM

CONFÉRENCE
Le mercredi 24 octobre 2018 à 18h30 au CRFJ
par Caroline Rozenholc
  • Tel-Aviv
    Le quartier de Florentine : un ailleurs dans la ville...
    ou quand les mobilités reposent la question du lieu !

Tel-Aviv. Le quartier de Florentine : un ailleurs dans la ville (éditions Créaphis, 2018) est le fruit d'une collaboration entre une géographe et un architecte-urbaniste.
L'ouvrage propose une lecture inédite de Tel-Aviv à partir des conclusions mises à jour d'une thèse de doctorat, au croisement de la géographie urbaine et des études migratoires, et d’une déambulation graphique (dessins d’analyse et croquis d’ambiance dans les rues, arrière-cours et intérieurs de Patrick Céleste).
En savoir plus

CONFÉRENCE
Le mardi 10 juillet 2018 à 19h00
au CRFJ, par Jean-Marie Le Gall
  • De quoi la barbe est-elle le signe
    dans l’Europe des XV-XVIIIe siècles ?

Les barbes fleurissent aujourd'hui sur les joues des jeunes gens en Europe. Certaines inquiètent car elles sont perçues comme un indicateur religieux voire de fondamentalisme. La plupart ne sont que l'adoption d'une mode qui symbolise la virilité. Pourtant, il est difficile de trouver une signification invariante dans la météo de la pilosité faciale comme le montrera la conférence qui tentera d'expliquer les raisons pour laquelle la barbe a refleuri sur les visages de la Renaissance avant de disparaitre dans la seconde moitié du XVIIe siècle.

Jean-Marie Le Gall est professeur d'histoire moderne à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, et a publié sur cette question : Un idéal masculin ? Barbes et moustaches XVe-XVIIIe siècle, Paris, Payot, 2012.
En savoir plus

CONFÉRENCE
  • Ensevelir les morts au XIIIe s. dans le Royaume latin de Jérusalem :
    apports des dernières campagnes de fouilles à 'Atlit
Le lundi 28 mai 2018 à 18h30
au CRFJ, par Yves Gleize.
Le cimetière d'Atlit est situé à proximité du Château Pèlerin, édifice bâti en 1218 et confié aux Templiers en 1220. Cet espace funéraire, renfermant plusieurs milliers d'inhumations, est le cimetière le mieux conservé des royaumes latins d'Orient et son étude permet d'apporter des données inédites sur les pratiques funéraires en Orient latin.
Depuis sa découverte et sa restauration en 1934, le site n'a pourtant fait l'objet d'aucune opération archéologique. En 2015, une équipe pluridisciplinaire soutenue par le CRFJ a ainsi entrepris des sondages archéologiques sur ce site exceptionnel afin de tenter de comprendre son organisation et de préciser l'identité des inhumés. L'ouverture d'une mission archéologique quadriennale par le MEAE en 2018 permet de poursuivre et d'approfondir les travaux déjà engagés. La conférence aura pour objet de présenter les nouvelles données acquises ainsi que les perspectives d'études des prochaines années.

Yves Gleize est archéo-anthropologue à l'Inrap et membre de l'umr 5199 PACEA de l'université de Bordeaux. Ses travaux portent sur l'interprétation sociale des pratiques funéraires et leur apport sur la connaissance des interactions culturelles.
Après une thèse sur les réutilisations de tombe au haut Moyen Age en France, il a travaillé sur différents sites, notamment antiques et médiévaux en Europe occidentale. Ces recherches récentes s'intéressent plus particulièrement, à l'utilisation et l'évolution des cimetières médiévaux en Ethiopie et en Orient latin.

http://www.crfj.org/
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Cinémathèque de Jérusalem

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